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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 11:04
22/12/2014 - Diaporama du Projet Routier dans le vignoble
22/12/2014 - Diaporama du Projet Routier dans le vignoble
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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 10:32

Bonjour à tous

 

Suite à la réponse de Monsieur FRASLIN au sujet du compte -rendu, je tiens à apporter ma contribution personnelle sur le texte en litige

Ce rapport dont il est précisé qu’il n’est pas une traduction littérale des débats n’a peut être pas toujours transcrit exactement la réalité houleuse de la réunion .

Pour ma part, concernant le contournement des bourgs de Mouzillon et Vallet , voilà ce que j’ai entendu et apparemment je ne suis pas le seul :

Suite aux propositions de Monsieur FRASLIN de réaliser uniquement des petits contournements des bourgs, j’ai réagi en disant qu’il ne fallait pas oublier les riverains actuels .

En réponse, j’ai entendu : «… que pour nous ce n’était pas pareil que pour les habitants de la Barillière, que nous étions habitués (ou que nous avions l’habitude ? ) et nous nous étions installés en toute connaissance de cause … »

Très consterné, j’ai répondu « si j’ai bien compris vous nous dites : puisque nous sommes déjà dans la merde, nous pouvons rester dans la merde ! »

Ces derniers propos n’ont pas été repris dans le rapport .

Sous le coup de la colère, j’ai prononcé ces paroles qu’en d’autres moments je n’aurai pas exprimées. Je n’ai pas pris le temps de penser mes mots et ma parole a dépassé mes pensées .

Malgré cela , je ne pense pas qu’il y ait volonté de trucage de ce compte rendu .

Il est vrai que cette réunion n’a pas été très sereine ( c’est le moins que l’on puisse dire) et nous avons eu peu de temps pour nous exprimer .

 

Noël arrive et pour le temps d’une trêve , mettons nos égoïsmes naturels de coté .

Je vous souhaite à tous et sincèrement de bonnes fêtes .

 

Joël GREFFIER

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 10:27

 

Bonjour Mme MENORET

 

Ci-joint la réponse pour vos services :

Je fais suite à votre message en vous informant que votre compte rendu rapporte des propos que je n’ai pas tenus et je vous demande de le retirer du compte rendu .

Je n’ai jamais dit que « les riverains de la RD 763 étaient habitués aux nuisances «

J’ai précisé que la route RD763 était historiquement là lorsque les riverains se sont installés alors que le CG 44 veut imposer une route qui n’existe pas actuellement et qui vient impacter des milliers de d’ habitants dans les villages .

J’ ai précisé également qu’il y avait plus d’ habitants impactés par ce nouveau projet dans les villages le long de ce tracé que dans le centre ville de Mouzillon ce qui est un véritable scandale !

Par ailleurs vous avez inversé des propos tenus par MR HERVOUET et moi-même , vous avez également effacé des remarques que nous vous avons adressées pour faire ce nouveau compte rendu par ce qu’elles vous gênaient .

Effectivement il fallait enregistrer cette réunion de cette manière il n’y aurait pas eu de trucage . Cela était très facile pour vous mais cela n’aurait pas été à votre avantage .

Comme d’ habitude c’est vous qui faites les réunions et les compte rendus , les concertations publiques et les bilans du coup les citoyens sont trompés .

Sachez que nous ne signons pas ce compte rendu arrangé par vos services .

Par ailleurs sachez que nous n’avons pas accès au diaporama par le lien proposé ….

Cordialement

OLIVIER FRASLIN

President de l’ association des indignés du tracé

 

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 10:14

Nantes, le 19 décembre 2014

Compte rendu de réunion

Date de la réunion : 24 octobre 2014

Lieu de la réunion : Hôtel du Département - salle Cassard

Affaire suivie par : Ronan LIMANTOUR

Tél. 02 40 99 14 13

 

 

 

Objet : Itinéraire Saint-Philbert-de-Grand-Lieu - Ancenis

Routes départementales 763 / 116 - Liaison Clisson - Vallet - Maine- et-Loire

Ordre du jour :

Présentation aux associations d’habitants de l’avis du ministère de l’agriculture et des suites envisagées pour la poursuite du projet

Participants :

Jean-Yves PLOTEAU, vice-président du Conseil général délégué aux mobilités

Pierre BERTIN, conseiller général du Loroux-Bottereau

Michel MERLET, conseiller général de Clisson

René BARON, conseiller général de Vallet

Patrick BALEYDIER, maire de Mouzillon

Claude CESBRON, maire de Gorges

François GUILLOT, président du syndicat mixte du SCOT du vignoble nantais Jérôme MARCHAIS, maire de Vallet Benoist PAYEN, élu Clisson

Laurent HERVOUET, Olivier FRASLIN, Anthony PETITEAU, association des indignés du tracé (AIT)

Bertrand LARRAILLET, Vallet sans nuisances (VSN)

Jean BABONNEAU, Lucien BLANCHET et Laurent OLLIVIER, association de sauvegarde des intérêts mouzillonnais (ASIM)

Joël GREFFIER, association de défense des usagers et riverains de la RD 763 (ADUR)

Jean-Louis BELLAMY et Didier COCHELIN, association des opposants au tracé ouest de Vallet (OTOV) Stéphane FAIVRE, Jean-Pierre DAVID et Ronan LIMANTOUR, direction infrastructures

Excusés

Association de défense des vallées Est (ADVE)

Association de la défense et du développement agricole et viticole (ADDAV)

Diffusion

M. PLOTEAU - M. BODY - M. FAIVRE - Représentants des associations

L'objectif de la réunion était d'informer les participants de l'avis du ministre en charge de l'agriculture sur les différents fuseaux étudiés depuis 2010.

M. Ploteau, vice-président du Conseil général délégué aux mobilités, a ouvert la séance en rappelant le contexte de l'étude et en précisant que le Département a sollicité l'avis du ministre en charge de l'agriculture le 15 avril 2014 et que la réponse de ce dernier est arrivée le 28 août 2014 au Département.

Il a exposé ensuite l'ordre du jour de la réunion :

  • Rappel de l'historique de l'étude ;
  • Présentation du contenu du dossier de saisine de l'avis du ministre en charge de l'agriculture et de son avis ;
  • Calendrier de poursuite des études ;
  • Echanges avec les participants.

M. Blanchet, ASIM, a demandé si un compte-rendu serait diffusé à l'issue de cette rencontre et dans quel délai.

M. Ploteau a indiqué qu'un compte-rendu pourra être envoyé dans une quinzaine de jours.

M. Ollivier, ASIM, a proposé également de rédiger un compte-rendu.

M. David, chef du service des études routières, a commencé sa présentation par un rappel de l'historique de l'opération et notamment l'avis défavorable émis par le ministère de l'agriculture en 2010 sur le fuseau Est, compte tenu de l'absence d'étude de fuseau plus à l'Est et de la gravité des impacts du tracé Est « à 2x2 voies » sur le vignoble.

M. Fraslin, AIT, a souhaité compléter les propos de M. David en soulignant qu'il estime que le ministre a demandé en 2009 de rechercher des fuseaux plus à l'Est et non pas à l'Ouest. Les communes ont, entre-temps, attribué des permis de construire à proximité de ce nouveau tracé.

M. David a exposé le contenu du dossier de saisine de l'avis du ministre en charge de l'agriculture et notamment les emprises du projet sur l'aire en AOC. Il a indiqué que pour le fuseau E1A, 4,4 ha de l'emprise directe du projet sont localisés dans les réserves foncières constituées par la SAFER et que pour le fuseau E1D, cette emprise est de 2,4 ha.

M. Hervouet et M. Fraslin, AIT, ont contesté l'appréciation des surfaces indiquées par le Département, du fait que M. Sauvion a vendu 25 ha de vignes à la SAFER pour constituer des réserves foncières. Ils ont également contesté les linéaires impactés en agriculture biologique sur le tracé E1A.

M. Hervouet a demandé si la SAFER peut acheter des parcelles agricoles comme bon lui semble, sans qu'il y ait de projet acté.

M. Baron a rappelé les modalités d'intervention de la SAFER. Cet organisme peut acheter des parcelles agricoles à l'amiable, de gré à gré, sans qu'il y ait de projet acté. Lorsqu'un projet est arrêté, si la SAFER est mandatée par le maître d'ouvrage, elle peut préempter les parcelles qui sont en vente.

M. Hervouet a de nouveau fait part de la manière dont la SAFER a acquis les parcelles de M. Sauvion (25 ha) au nord de la RN 249. Le fils de M. Ménager n'a pas pu acquérir ces parcelles car le projet privilégié en 2009 les traversait. Il n'a pas pu, de ce fait, s'installer avec son père (il ne travaille aujourd'hui qu'un jour par semaine sur l'exploitation familiale).

M. Fraslin a fait part de son indignation en rappelant que le projet de loi sur l'agriculture biologique a pour objectif de mieux considérer les agriculteurs pratiquant ce type d'activité. Il a affirmé également que les surfaces en agriculture biologique dans l'analyse comparative des fuseaux n'ont pas été prises en compte et que les documents de la consultation sont donc erronés.

M. Ploteau a précisé que la consultation de l'avis du ministère de l'agriculture a été faite sur toutes les activités agricoles (viticole, polyculture-élevage, biologique) et que les parcelles en agriculture biologique ont été indiquées dans le dossier de saisine. Il a lu aux participants l'avis du ministère de l'agriculture du 22 août 2014.

M. Fraslin a demandé pourquoi la réponse du ministère de l'agriculture n'avait pas été diffusée plus tôt alors qu'elle était attendue par la population locale.

M. Ploteau a indiqué que la diffusion de cet avis ne présentait pas, selon lui, de caractère d'urgence et qu'il souhaitait se laisser du temps pour l'analyser. Il a également souhaité vérifier que le Département était en mesure de mettre en oeuvre les étapes à venir. En effet, le budget du Département étant contraint, comme celui de toutes les collectivités territoriales, des arbitrages ont du être faits au niveau des travaux mais également des études.

M. Fraslin s'est dit choqué par ces propos qui montreraient que le Département n'a pas réfléchi préalablement à la faisabilité financière des études et des travaux.

M. Ploteau a précisé que cette opération a déjà fait l'objet de plus de 10 ans d'études et que d'importantes sommes financières ont déjà été investies. Il est difficile dans ces conditions de planifier à l'avance les dépenses à engager. Il a ajouté que c'est un projet utile pour le territoire et pour Mouzillon et qu'il doit présenter le moins d'impact possible.

M. Hervouet a indiqué que ce tracé avait été identifié en 2007 et que les techniciens du Conseil général de l'époque l'avaient écarté car il présentait trop d'impact sur l'habitat.

M. David a répondu que ce fuseau ne correspond pas à celui auquel il est fait référence. Le fuseau E1D résulte de la combinaison de deux tracés présentés en 2007. Le tracé au nord de la RN 249 était localisé à proximité du bourg de Vallet et présentait des incidences importantes sur l'habitat.

M. Ploteau a indiqué que l'objectif est maintenant d'étudier le tracé plus dans le détail et de valider le tracé le moins impactant possible. Cela passera par la nécessité de proposer des mesures compensatoires pour réduire les impacts. Il se fixe mi 2016 pour faire approuver un dossier d'approbation de principe par l'assemblée départementale.

M. Petiteau, AIT, a indiqué que, selon lui, ce projet n'est pas un contournement de Mouzillon. Le trafic de transit qui traverse l'agglomération de Mouzillon est principalement celui reliant Nantes et Clisson. Il a vérifié sur Google Map : entre « Le Fief Bignon » et l'échangeur du « Bois Hérault », la distance par la route actuelle est de 6,2 km alors que par la future route elle serait de 11 km. Cela conduirait à un allongement de parcours de 5 à 6 km.

M. Ollivier, ASIM, a ajouté que l'objectif du Département est bien de réaliser une « contournante » de Nantes.

M. David a indiqué que l'allongement de parcours serait d'environ 3 à 4 km et que l'axe serait beaucoup plus fluide.

Un débat s'est instauré entre les participants sur les trafics actuels sur la RD 763, entre 11 300 véh/j et 14 000 véh/j. Après vérification sur une carte recensant les données de 2012, le trafic sur la RD 763 entre Mouzillon et l'échangeur du « Bois Hérault » serait de 11 300 véh/j.

M. Ollivier a demandé l'étude d'un tracé reprenant les routes actuelles avec des déviations des bourgs de Mouzillon et de Vallet.

M. Blanchet, ASIM, a souhaité connaître le coût de cette solution.

M. Baleydier, maire de Mouzillon, a confirmé que, quels que soient les chiffres, trop de véhicules traversent quotidiennement le bourg de Mouzillon. Par ailleurs, le franchissement de la Sanguèze en viaduc ne permettrait pas de réduire le bruit à « La Barillère ».

M. Fraslin a indiqué qu'il vaudrait mieux privilégier l'aménagement de la route actuelle avec des déviations courtes des bourgs traversés. Il a précisé également que les techniciens du Département lui ont indiqué qu'il n'était pas possible de réaménager l'échangeur du « Bois Hérault » alors que dans le cadre de l'aménagement de la ZAC du Brochet, il est prévu de le réaménager.

M. Larraillet, VSN, précise qu'il y a eu de nombreuses études de déviation de Vallet qui ont été conduites entre 1985 et 2005 (6 projets). Tous les projets de contournement de bourgs (Mouzillon, Saint-Laurent-des-Autels, La Boissière-du-Doré,...) et notamment ceux de Vallet ont été abandonnés, y compris celui qui avait fait l'objet d'une enquête d'utilité publique. Les commissaires enquêteurs avaient émis un avis défavorable compte tenu du fait qu'il passait trop près du bourg et des habitations. Il a par ailleurs demandé que la desserte de la zone d'activités des « Dorices » soit intégrée au projet et réalisée simultanément à la route.

M. Greffier, ADUR, a indiqué qu'il n'y a pas seulement les habitants des bourgs qui subissent les nuisances mais également les riverains de la route actuelle.

M. Fraslin a ajouté que la situation est différente pour les habitants du village de « La Barillère ». Les riverains de la RD 763 ont acquis leurs biens en toute connaissance de cause et sont habitués aux nuisances.

M. Greffier s'est indigné de ce mépris et a rappelé que pour aller à Nantes depuis Clisson, les usagers empruntaient auparavant la RD 149 par Le Pallet. Le trafic routier sur la RD 763 était alors réduit. Lorsque la RN 249 a été ouverte, le trafic s'est reporté sur cette dernière ainsi que sur la RD 763 sans que les riverains de la route départementale aient pu anticiper cette évolution du trafic.

M. Ploteau a ajouté que cette route est un projet pour le développement du territoire. Elle devra respecter tous les critères imposés par la réglementation et devra être la moins impactante possible.

M. Fraslin a précisé que les techniciens du Département lui ont indiqué qu'il serait impossible de mettre en place des mesures compensatoires pour les riverains sur la section qui traverserait le vallon de la Sanguèze.

M. Ploteau a indiqué que la situation en déblai du projet sur ce secteur est favorable à la limitation du bruit.

M. Marchais a indiqué qu'en tant que nouvel élu, il regrettait la manière dont il a été informé de l'avis du ministère de l'agriculture sur ce projet, notamment par voie de presse. Il sera vigilant sur les suites qui seront données à ce dossier. Ses principales préoccupations sont, d'une part, d'assurer la sécurité et de limiter les nuisances subies par les habitants de Vallet et, d'autre part, que la desserte de la zone d'activités des « Dorices » soit intégrée au projet. Il a souhaité que le parti d'aménagement soit arrêté le plus tôt possible étant donné qu'il doit délivrer des permis de construire. Il sera également attentif aux conséquences de cet aménagement sur la viticulture et l'agriculture biologique, ainsi qu'aux mesures qui seront proposées pour en réduire les impacts. Il a rappelé que la réalisation de la RN 249 a apporté de nouveaux habitants à Vallet et lui a permis de se développer.

M. Fraslin a ajouté que le barreau des « Dorices » n'était pas prévu et que, selon lui, le développement économique du territoire n'est pas une priorité pour le Département. La desserte de la zone d'activités de « Tabari » à Clisson n'est pas prise en compte dans l'étude. Selon lui, elle connaît une régression depuis quelques années. De nombreuses sociétés quittent cette zone et cherchent à se relocaliser en bordure de grands axes. L'implantation de cette zone d'activités à l'écart d'un axe routier principal est une « erreur stratégique ». Le secteur économique dans le vignoble n'est, selon lui, pas porteur car de nombreuses sociétés sont en difficulté et cessent leur activité (plusieurs entreprises sont citées). Selon lui, elles ne chercheront donc pas à s'implanter le long de cette nouvelle route à 2x2 voies qui ne serait pas un axe principal. De plus, il ne comprend pas que l'on veuille développer l'industrie qui, en termes d'emplois, est fluctuante au détriment de la viticulture qui est reconnue et présente des emplois stables.

M. Payen, élu de Clisson, est revenu sur la manière dont la zone d'activités de « Tabari » s'est développée. Au départ, ce sont trois sociétés, dont l'entreprise de travaux publics Blanloeil, qui se sont installées sur ce secteur. Ensuite, d'autres entreprises ne trouvant pas d'espace se sont positionnées à proximité. Il a ajouté que l'arrivée du tram-train induit un afflux de population et qu'il faudra bien développer des emplois tournés vers le tertiaire. L'objectif de la commune est de requalifier cette zone située dans l'agglomération de Clisson vers ce secteur d'activités.

M. Fraslin a répondu que, selon lui, ce n'est pas la route qui amène de l'emploi, mais le marché.

M. Ploteau a rappelé que l'aménagement du territoire est de la responsabilité du Département. La réalisation de cette route y contribuerait, c'est pourquoi il souhaite exploiter au maximum l'avis du ministère de l'agriculture qui va dans ce sens. Il a ajouté que son souhait est partagé par les élus locaux.

M. Baron a indiqué que sur le territoire de sa commune ce sont les espaces de loisirs qui consomment le plus de foncier, et notamment les étangs privés. Il a précisé qu'il était fier d'avoir été viticulteur et de transmettre son exploitation à son fils. Toutefois, c'est de sa responsabilité de développer l'emploi sur sa commune. La viticulture représente 40 emplois sur La Regrippière alors que la zone d'activités de 5 ha implantée sur sa commune génère 150 emplois.

M. Fraslin a répondu que la viticulture générait également beaucoup d'emplois induits.

M. Ploteau a indiqué qu'il va rencontrer avant la fin de l'année tous les conseils municipaux concernés par le tracé et M. Ménager pour envisager avec lui des solutions de compensation.

M. Hervouet a précisé que, normalement, M. Ménager aurait dû être à sa place et qu'il n'avait pas souhaité venir car il est anéanti par la décision du ministère de l'agriculture. La notoriété de son exploitation en agriculture biologique depuis 30 ans est liée au site et il lui est donc impossible de déménager. Il trouve dommage que ce tracé ait été défini fin décembre 2012 par quelques viticulteurs locaux, le SDAOC, l'INAO et des agents du Département. Les viticulteurs présents à cette réunion de terrain ne représentaient pas, selon lui, la commission de protection des aires AOC. Il a demandé à obtenir les noms des personnes qui étaient présentes et connaître la position du SDAOC sur l'avis du ministre en charge de l'agriculture.

M. Ploteau a indiqué que M. Macé (SDAOC) avait confirmé que les personnes présentes étaient les membres de cette commission. Comme cela a déjà été dit à l'AIT, il a suggéré à M. Hervouet, en tant que viticulteur, de se rapprocher du SDAOC pour connaître les noms des personnes qui représentaient la commission de protection des aires lors de cette rencontre. Le représentant du SDAOC, qui était présent à la réunion précédente avec les élus locaux et les organismes institutionnels, n'a pas souhaité commenter l'avis du ministère de l'agriculture. Les membres de cet organisme souhaitent prendre le temps de l'analyser.

M. Hervouet a indiqué être déçu de la position actuelle de M. Baron qui lui aurait indiqué précédemment que le tracé E1D n'avait pas sa préférence.

M. Baron a répondu, qu'en effet, c'était plutôt le tracé qui avait été privilégié en 2009 qui avait sa préférence. Toutefois, la concertation a abouti en 2013 à un autre tracé qui vient de recevoir un avis favorable du ministère de l'agriculture. Cette route est nécessaire pour le développement du territoire et il soutiendra le projet qui aura le plus de chance d'obtenir les autorisations réglementaires.

M. Ploteau a clos la réunion.

A l'issue de la réunion, certains participants ont fait part du regret de ne pas avoir pu véritablement s'exprimer compte tenu du fait que le temps de parole avait été principalement mobilisé par une seule association.

 

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 10:08

Jeudi 11 décembre, l'asso­ciation des Indignés du tracé a manifesté devant la mairie de Mouzillon alors qu'une délégation du conseil général informait les élus mouzillonnais sur le projet routier Clisson-Vallet- Ancenis dans le cadre d'une réunion privée.

"Nous sommes ici pour soutenir le conseil munici­pal", martèle Olivier Fraslin, président des Indignés du tracé. La crainte de certains élus de voir des manifestants devant la mairie était justifiée. Un petit groupe se tenait à l'en­trée du bâtiment. Les oppo­sants au tracé E1D contestent un projet routier qui n'est ni plus ni moins qu'une contour­nante de l'agglomération nan­taise, selon elle. A la liaison structurante, l'association milite pour le contournement du bourg de Mouzillon.

De l'instance départemen­tale, étaient présents Jean-Yves Ploteau, vice-président en charge des mobilités, et Lau­rent Renou, sous-directeur du pôle infrastructures. Le prési­dent des Indignés du tracé, tou­jours aussi engagé dans sa prise de position, et lassé par "l'hy­pocrisie des politiques", déplore "le manque de com­munication" et le fait que l'emprise directe sur les aires AOC soit "étrangement" pas­sée de 16,6 à 20,4 ha, une fois le tracé voté par le conseil général. "Qu'avez-vous à dire à toutes ces personnes impactées par le tracé E1D ?", lance Olivier Fraslin à René Baron, conseiller général. "Rien de plus aujourd'hui", répond le maire de La Regrippière.

Avocat

Au terme de la réunion, Patrick Baleydier, maire de Mouzillon, a fait un rapide compte rendu, précisant que les élus "allaient maintenant travailler, avec la mairie de Vallet notamment, sur des petits contournements". "Une nouvelle base de travail qui émane du Sdaoc serait en train d'être affinée, ajoute le président de l'association. Ce serait une solution pour le canton".

Le conseil municipal de Mouzillon ne s'est pas pro­noncé. "Nous avons écouté le conseil général. Cela a été constructif", rapporte Laurent Olivier, élu et membre des Indignés. L'exposé a révélé qu'au village de La Barillière, la future route passerait à 95 m des maisons. "Nous allons nous poser avant de décider et discuter du projet. Il faut peser le pour et le contre et trouver un compromis. Un travail de concertation va être lancé avec le Départe­ment." "De toute façon, on va s'opposer", poursuit Oli­vier Fraslin.

A 83-RD 137 : le dossier technique approuvé

En début de semaine, le conseil général réunit en session plénière a voté à l'unanimité (58 pour) le dossier technique rela­tif à la première tranche entre l'A83 et la RD 137. Long de 4,3 km, le programme prévoit un créneau de dépassement à 2X2 voies de 2,6 km, deux giratoires, trois ouvrages de fran­chissement (passages de la RD 7, du Houx et de la Censive), dix ouvrages hydrauliques et quatre bassins de rétention.

La réalisation de ce nouveau barreau, reliant l'autoroute A 83 à la RD 137 au sud d'Aigrefeuille-sur-Maine, doit accompagner celle de l'échangeur de Montbert sur l'A 83, dont la mise en service est prévue en début d'année 2016.

Le coût du barreau est estimé à 13 millions d'euros, entière­ment à la charge du Département. La seconde tranche, lon­gue de 7,5 km, doit rattacher la RD 137 à l'échangeur de Gor­ges, situé à Clisson.

 

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 14:53

DEPUIS QUELQUES semaines, les Prévu DEPUIS 1991, l'échangeur de Montbert versez Accéder à l'A83 devrait Ouvrir d'ici l'automne 2016. Les pelleteuses Ont Démarre les travaux versez RÉALISER CET EQUIPEMENT D'Une Valeur De 17 Millions d'euros. Parallélement, juin itinéraire rejoindra le carrefour du Guildreau à Aigrefeuille: le premier tronçon de la future route départementale ralliant Clisson, PUIS Vallet et Ancenis.

Voilà infrastructure de juin Qui élucidera non mystère verser beaucoup d'Automobilistes de l'autoroute Nantes-Bordeaux. En Partant du péage du Bignon, sur passe de la sortie n ° 1 (Bignon) à la n ° 3 (Montaigu). Et la n ° 2? Inscrit Dans le projet initial, this échangeur, ne pas l'emplacement sur la commune de Montbert Avait Été POURTANT la Réserve des Déclaration d'utilité publique de l'infrastructure, n'avait jamais vu le jour.

En effet, la construction de sa Pouvait Être différée when l'Etat a designated ASF (Autoroutes du sud de la France) Comme concessionnaire le 7 février 1992. Un rapport Dont ne Se est pas privée la société aux deux 633 km de voie, pas pressée Débloquer de 18 millions d'les euros Requis versez this équipement. D'Autant Que l'entreprise privée Pouvait Même Attendre JUSQU'EN 2032, la date de la fin de la concession, versez le Réaliser.

De plus Presse, Le Conseil général A Incite L'État à entamer des Négociations Avec ASF au milieu des Années 2000. Raisons Deux Ë Cela: primo, l'accès à l 'autoroute Donne tout fils Sens au futur axe routier Qu'il porte Entre Saint-Philbert- de-Grandlieu et Ancenis et Qui fait Tant débattre Dans le Vignoble nantais; deuzio, il permettra de soulager le bourg d'Aigrefeuille- sur-Maine des 1300 Camions Quotidiens, Grâce à la réalisation parallèle D'UN barreau Entre l'échangeur et le carrefour du Guildreau à Aigrefeuille-sur-Maine (lire encadré)!

«Pour faire avancer le dossier, sur une vite COMPRIS Qu'il Faudrait Mettre la main au Porte- monnaie, Indique Bernard Deniaud, conseiller général. Même si à la infrastructure de base this devait Être à la responsable d'ASF, le conseil général devait participer » . Et pas Qu'un Peu: 50%, Soit 8,5 Millions d'euros (Le Reste being Pris en accusation par ASF et par l'Etat versent 25% each). "Et encore, On se est mis d'accord Nombreuses après de discussions, un Paris. Dans les bureaux des Ministères Tenus par Estrosi (aménagement du territoire) et Perben (transports) , se souvient Celui Qui est à l'époque Concerne nominale Le transfert des routes nationales vers les départements en Tant que vice- président du conseil général en charger des Voies de communication . Je me souviens also Avoir Emmène sur place le préfet Bernard Boucaud verser le Convaincre de l'Utilité D'UN tel projet ".

Après les premiers ministres crédits affectés au budget de et les Enquêtes Publiques réalisées l'an passé (lire encadré), les travaux Ont Demarré novembre débuts à Montbert, au pied du pont de l'autoroute. La société ASF Qui a General fils quartier Installé, Coordonne les travaux. ILS are simultanés: D'UN Côte de l'autoroute, près du village du CLAVELEAU, giratoire des Nations Unies A DEMARRE; De l'autre côté, la gare de péage et les Voies d'accélération. Les deux will be se appuie par l'ONU passage aérien. Le chantier is programmé verser 18 mois. Si tout va bien, il Pourrait Ouvrir à l'automne 2016. Après 25 ans d'attente.

A noter Que l'accès à l 'autoroute sérums payant same Pour aller sur Nantes. La question Avait Été Posée à des reprises PLUSIEURS Durant l'Enquête publique.

En mème temps, Une route pour Rejoindre le Guildreau

 

Parallélement à la construction de l'échangeur, le conseil général va construira Une route de 3 km Jusqu'au carrefour du Guildreau (intersection Entre la route Aigrefeuille-Montaigu et Celle Menant à Saint-Lumine-de-Clisson). Les Poids Lourds Venant de Montaigu devront obligatoirement L'Emprunter SI LE MAIRE CHOISIT De Prendre des Nations Unies sens arrêté Dans CE. "L'idée, ce est de Construire this route en simultané. Verser Qu'elle Soit, Elle also, Prête fin 2016", lance Bernard Deniaud.

Le dossier technique Passera à L'Assemblée départementale mi- décembre. Le Coût de CE barreau: 13 Millions d'euros. Passant près de la censive Où il détruira deux maisons, la voie sérums encaissée versez atténuer les nuisances sonores. sérums Ce tronçon de, ailleurs pair, le Point de départ de la liaison vers de Clisson (29 millions d'euros supplémentaires), PUIS Vallet ET Ancenis à longues échéances, plus de.

Le dossier technique Passera à L'Assemblée départementale mi- décembre. Le Coût de CE barreau: 13 Millions d'euros. Passant près de la censive Où il détruira deux maisons, la voie sérums encaissée versez atténuer les nuisances sonores. sérums Ce tronçon de, ailleurs pair, le Point de départ de la liaison vers de Clisson (29 millions d'euros supplémentaires), PUIS Vallet ET Ancenis à longues échéances, plus de.

Une dizaine de Plaintes Durant l'Enquête publique

Ont fait S'ils Moins de bruit Que les riverains de la partie future Clisson-Vallet, les personnes réticentes au projet Ont fait partie de Leurs douleurs sieurs couleurs de l'Enquête publique, Qui a eu lieu mi-septembre Entre et mi-octobre. ILS habitent le Landais, Cleveleau ou La Comète, à Quelques hectomètres du futur échangeur, et de l'autoroute Fait existante. Les Nuisances sonores et visuelles being les Inquiétudes Les plus citees, le commissaire-enquêteur a Insiste versez qu'ASF Prenne obligatoirement les Mesures Les plus Adaptées (végétation haute, merlons ...). PLUSIEURS agriculteurs Ont also fait partie Qu'ils ÉTAIENT Moins considérés Que la faune et la flore (moins de budget de verser l'achat des terres au Québec verser les compensations Écologiques). Mais globalement, les terrains réservés being et le projet Prévu, les opposants were Peu Nombreux. Le commissaire-enquêteur a rendu Fait Avis ONU favorable.

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 14:34

Le raccordement A83-Clisson sur la bonne voie

 

Les travaux de raccordement entre l'A83 et Clisson ont commencé début novembre. Un projet de 3 km, avec bretelles d’accès pour la première tranche, qui devrait être livré début 2016,

 

Si certaines routes du Vignoble ali­mentent les débats, il en est au moins une qui rallie tous les suf­frages et se réalise aujourd’hui. En ef­fet, les travaux pour le raccordement entre l’A83 et la RD137 sont entamés depuis début novembre. Comme toutes les routes, il a fallu du temps pour la concrétisation d’un projet mis en étude par le conseil général en 1998. Notamment sur la révision de. la structure, passée de 2 X 2 voies à 2X1 voies, avec zone de dépasse­ment, comme la plupart des projets départementaux, soumis au régime de la restriction budgétaire.

Mais, en 2004, l’arrivée de Bernard Deniaud, conseiller général du can­ton d’Aigrefeuille, à la commission mobilité du Département, a boosté le dossier. Après l’autorisation d’État auprès d’ASF (Autoroutes du sud de la France) pour la construction d’un échangeur, l’élan était donné et le conseil général a pu entamer toutes les démarches, études de tracé, impactage de terres agricoles, acqui­sitions foncières de dédommage­ment, « et surtout, les négociations au sein de l’Association de promo­tion des autoroutes de l’Estuaire », comme le souligne le conseiller local. La force de ce projet résidait aussi dans l’unité des élus des communes concernées pour cette réalisation.

Les échangeurs dans un premier temps

Dans l’immédiat, les travaux commen­cés concernent les échangeurs de chaque côté de l’A83, qui arriveront sur un giratoire, côté Montbert, et sur la route d’Aigrefeuille, de l’autre côté. Pour ces échangeurs, Bernard De­niaud tient à apporter une précision :

«  Contrairement à ce qui est dit le plus souvent, les échangeurs sont sur Montbert, à la sortie 3 de l’au­toroute, et non d’Aigrefeuille, car la totalité du terrain appartient à la commune précitée. »

Ce tronçon, de 3 km, devrait être principalement en 2 X 2 voies, seul endroit considéré comme zones de dépassement et quasi conforme au projet initial. Le passage sous PA83 est conservé pour l’instant. Plus tard, un nouveau passage sous l’A83, à quelques centaines de mètres au sud, devrait voir le jour.

Fin de la 1re tranche début 2016

Les bretelles de dégagement doivent s’achever en septembre 2015, tandis que l’institut national de re­cherches archéologiques sera inter­venu au printemps. « La suite de la route, pour rejoindre le sud d’Aigre­feuille et le raccordement à la route de Clisson, est prévue en ouverture au début 2016. » Si la route est à la charge du conseil général (11,9 millions d’euros la première tranche de 3 km), les voies d’accès à l’autoroute sont prises en charge en parts presque égales, car sur 15 millions d’euros, le Département finance environ 8 millions d’euros (prévision 2010).

Une belle perspective pour la commune d’Aigrefeuille qui accuse, chaque jour, le passage de 12 500 véhicules, dont 1 300 poids lourds ou convois exceptionnels. Et une belle récompense pour le conseiller- général, Bernard Deniaud, qui aura mené ce projet pratiquement de bout en bout, puisqu’il laissera son mandat d’élu en mars prochain.

 

Michel FRISSONG.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 15:44

27/10/03 - Les Paroles s'envolent, les Ecrits restent 

            Compte-rendu de la réunion du 7 Octobre 2003 :             

        

À la CCI avec Mr LEMAIRE (Vice-Président du Conseil Général)

Objet : Schéma routier départemental.

  •  Projet du grand contournement de Nantes destiné à :
  • Relier les pôles économiques et touristiques (St Nazaire, Littoral, Châteaubriant, Ancenis).
  • Prévoir l'évitement de Nantes.
  • Prolonger la route des Estuaires Lille, Le Havre, Caen, Rennes, Nantes, Bordeaux vers le sud.
  •  Schéma directeur lancé en 1992 avec pour objectif 2010.
  •  Décentralisation des responsabilités état vers région.

Quelques réflexions :

  •  Contournement Est de Nantes + avancé que le projet Ouest.
  •  Pont prévu à Ancenis à proximité de l'existant, côté Est vers Angers.
  •  Liaison Ancenis - Vallet en cours de discussion. Réunion prochaine avec les élus du 49 pour coordonner les projets.
  •  Difficultés à valider des tracés :
  • Beaucoup d'habitations clairsemées, vignoble ...
  • Volonté et enjeux locaux. (Conseils municipaux, associations de riverains.)
  •  Certains fuseaux adoptés aujourd'hui, peuvent être abandonnés demain !
  • Enquêtes d'utilité publique.
  •  Il est demandé aux élus locaux de « porter le projet » vers leurs administrés !
  • Difficultés pour traverser le vignoble, (à faire en concertation avec l'INAO)
  • La route doit être « un outil de bien-être » et non pas un outil de développement.

Quelques idées fortes à développer :

  •  Etude d'intégration environnementale et par rapport aux sites naturels.
  • Réunions publiques, communication, journaux d'information.
  • Implication des élus locaux.

Exemple Liaison Corsept -Paimboeuf :

  •  2 associations ont fait annuler le projet initial pour des motifs environnementaux.
  • Le projet n'avait pas été suffisamment approfondi en étude initiale.
  • 1 nouveau tracé sera étudié en concertation.

Exemple Machecoul -Paulx :

Le projet est bloqué en raison du refus de la commune !

 

 

« Le P’tit mensuel » (Novembre 2003)

Editorial de Mr Patrick BALEYDIER, Maire de MOUZILLON

 

« Mouzillon aujourd’hui et demain...

Le Conseil Municipal vient de prendre une très importante décision, en faisant porter son choix sur le tracé ouest du contournement de la liaison CLISSON VALLET d’après les propositions du Conseil Général. Ce choix n ’a pas été facile tant on peut mesurer l’impact d’une  telle infrastructure sur notre commune.

Avantages et inconvénients ont été très sérieusement pesés, et le temps de la réflexion a été pris.

Les membres du Conseil ont parfaitement entendu les craintes totalement légitimes, les interrogations sur l’avenir de notre commune, voire les déceptions que l’on peut comprendre.

Je tiens à dire que les élus seront du côté de tous ceux qui seront concernés de près ou de loin par un tel projet, et qu’ils feront pression pour que cet outil d’aménagement du territoire totalement indispensable, dont notre commune tirera certainement un bienfait dans le cadre des liaisons routières, nuise aussi peu que possible aux riverains. Dès que le projet sera entériné par le Conseil Général, administrés et élus devront entrer dans un travail bénéfique d’étroite collaboration.

En parallèle, mais aussi en cohérence avec ce projet, la Municipalité œuvrera sur les aménagements du bourg et sur sa sécurisation. Un cabinet d’architecte travaille dans cet objectif et vous serez tenus au courant de l’évolution de ce dossier.

En attendant, un chantier avance, sans faire de bruit, mais à la satisfaction de tous, celui du restaurant scolaire. Les délais sont respectés pour l’instant, et l’on peut donc décemment espérer une ouverture en cours d’année scolaire.

Mouzillon grandit, s’enrichit de l’apport de nouveaux habitants, ne cesse de se rajeunir avec ses nombreuses naissances, change et évolue, mais reste et restera cette commune du vignoble où il fait si bon vivre. »

 

MESSAGE M. BALEYDIER du 6 JUILLET 2004 14h30 à M.. BLANCHET

 

En sortant du Conseil Général après une réunion à laquelle avait participé Paul Dalon, lui-même et Deniau, M le Maire m’a fait part de leur conversation.

Paul Dalon et Patrick Baleydier ont précisé qu’ils voulaient une déviation pour leurs bourgs et non une 4 voies.

Dans le début de la conversation le Maire m’a dit qu’il était surpris du double langage des politiques.

Dans la conversation que j’ai eue avec lui, j’ai évoqué le discours du Pdt du CG du 49 qui relatait les conversations entre Trillard, Ayrault et Mareschal. Deniau en a parlé et il aurait dit qu’il y avait des conversations avec l’ancienne majorité, mais qu’ils examinaient la situation et qu’il ne fallait tenir compte que des discours autorisés (les siens) et pas du tout de ce qui se disait ailleurs.

Deniau a précisé que les fonds manquaient pour réaliser les routes.

J’ai demandé comment on ferait pour empêcher qu’une déviation soit transformée en 4 voies, Baleydier m’a indiqué qu’il suffisait que le profil de la route empêche sa transformation en 4 voies.

J’ai convenu avec lui que nous le rencontrerions courant août à son retour de vacances avec Joël Forgeau, que nous projetions d’organiser une réunion avec la population en septembre, il m’a donné son accord pour y participer.

Je lui ai indiqué que si les maires de Vallet, de Mouzillon, de Clisson et de Gorges associés aux viticulteurs et aux riverains refusaient la 4 voies, je ne voyais pas comment le CG passerait outre, il m’a précisé que lui non plus.

Je l’ai remercié de m’avoir informé, il m’a répondu qu’il s’y était engagé.

                                                                                              Lucien Blanchet

 

 

Réunion entre M le Maire de Mouzillon et une délégation de l’ASIM (Lucien Blanchet, Christophe Dronneau, Christian Luneau, Sylvain Luneau et Michel Beauquin)

le 16 décembre 2004 à la Mairie de Mouzillon

En préambule, le président de l'ASIM remercie M le Maire de nous recevoir et lui remet le CR de l’AG, son rapport moral ainsi que le rapport du vice président sur la situation actuelle.

M Baleydier nous explique qu’il faut éviter un affrontement entre les habitants de l’Est et de

l’Ouest.

Le président de l’ASIM lui confirme que 3 habitants de l’Est ont été élus dans le nouveau Conseil d’Administration.

M le Maire pense que M Deniaud n’est pas forcément favorable au tracé est, lequel détruirait une surface importante de vigne. Si la liaison Ancenis Aigrefeuille reste un projet du CG 44, leur budget « infrastructures » a été réduit. Par ailleurs, pour avoir une vue d’ensemble, il est nécessaire d’attendre pour connaître l’impact de l’autoroute Angers- Cholet- La Roche sur Yon, qui semble sous-employé, et d’attendre également la prise de position du CG 44 sur un passage à l’ouest de Nantes qui représenterait le plus court trajet entre la Vendée et le futur aéroport.

M Baleydier s’interroge sur le devenir du nouveau trafic Aigrefeuille Clisson. Pour Mouzillon, l’urgent est de dévier les poids lourds du centre bourg, la déviation inscrite au P.O.S. est la meilleure réponse puisque déjà validée.

Lucien Blanchet et Christian Luneau : ne faut-il pas revoir le P.L.U. et créer une « zone 30 » dans le même temps ?

M le Maire leur répond que cela reviendrait à mettre le CG 44 au « pied du mur » ; il ajoute qu’un rond point aux 4 chemins est indispensable et doit être lié à la construction de cette déviation.

Il est à noter que les deux extrémités de la déviation du bourg ne nécessitent pas de ronds-points. Cette déviation aurait certes une emprise sur les vignes mais aussi réduite que possible.

En ce qui concerne la « zone 30 », M Baleydier précise qu’un appel d’offre devra être réalisé avant d’engager des travaux dans le centre, le cabinet Square n’a dessiné qu’un projet.

Christian Luneau pose la question d’un possible refus du CG 44. M Baleydier répond que ce sera alors l’épreuve de force.

Le président de l’ASIM apporte tout le soutien de l’association pour le projet de la mairie.

M le Maire estime que cette déviation à 2 X 1 voie aura son utilité dans le temps car il y aura toujours un trafic de proximité. C’est le bon moment pour refaire le P.L.U. puisqu’il devrait y avoir des restructurations en viticulture.

Lucien Blanchet pense qu’il serait opportun que les 3 départements travaillent ensemble.

En conclusion, MM. Baleydier et Blanchet conviennent de privilégier la concertation avec le CG

44.

M le Maire rencontrera le CG 44 le 12 janvier pour leur expliquer sa position.

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 15:17

Vallet veut une desserte de la zone des Dorices

 

« Je n’ai pas apprécié la chrono­logie des événements. Je suis élu maire depuis mars et je n’ai eu au­cune information sur cette route avant octobre. » Jérôme Marchais, le maire de Vallet, est un peu agacé. Il déplore qu’il ait dû attendre les deux réunions avec le Département, en oc­tobre, pour avoir un tableau complet sur la route Ancenis-Vallet-Clisson. « Le conseil général aurait dû infor­mer, dès avril, tous les maires de l’état d’avancement de ce dossier. »

Le maire de Vallet est favorable à ce qu’un aménagement soit réali­sé : « Si on se projette dans quinze à vingt ans, date à laquelle cet axe pourrait être mis en service, Sa cir­culation sera très problématique au cœur de Vallet et dans la zone industrielle des Dorices. » Il sou­haite cependant que le futur projet épargne les activités agricoles et viticoles.

Autre préoccupation, la desserte de la zone industrielle des Dorices. Le tracé de la nouvelle route, approuvé par le ministre de l’Agriculture, passe à environ 2 kilomètres de cette zone. « Sur les plans du conseil général, un échangeur est matérialisé, mais pas de barreau de liaison entre la nouvelle route et les Dorices. » Jé­rôme Marchais est ferme et détermi­né : « J’exige que ce tronçon soit réalisé. Et je souhaite connaître son tracé : comment instruire les futurs permis de construire sans savoir où va passer ce barreau ? ».

Jacques SAYAGH.

 

Les viticulteurs pour l’option contournement

 

 Dans l’affaire de la structurante est- ouest, le Sdaoc (Syndicat des ap­pellations) n’a jamais changé de position, rappelle Joël Forgeau, son président : « De notre côté, nous sommes constants. Depuis 1999, on martèle régulièrement que des zones de contournement des villes sur le tracé sont envisageables et bien suffisantes. C’est ce schéma qui est le moins impactant pour les terres viticoles, qu’elles soient bio ou non. Mais on sent bien que le Département tient dur comme fer à son projet, donc, on reste vi­gilant sur révolution des échanges, mais je répète que l’on n’a encore rien décidé, et que contrairement à ce que je lis quelquefois, le Sdaoc n’a jamais validé tel ou tel tracé. On reste à l’écoute c’est tout. »

Pour rappel, lors des différents échanges menés par le conseil gé­néral, avec les élus, représentants agricoles et d’associations, le Sdaoc s'est seulement déplacé pour récu­pérer l’avis du ministère de l'Agricul­ture. « Sur ce que j’ai lu, l’avis du ministère n’est pas si tranché que cela, puisque des alertes sont no­tifiées vis-à-vis de terrains bio me­nacés, entre autres. Pour l’instant, on va réunir tous les viticulteurs concernés par cette structurante, bio ou pas, récolter leurs avis et ainsi, décider s’il faut continuer les négociations avec le Département. Rien n’est figé. »

M. F.

 

« La liaison Clisson-Ancenis ne se fera pas »

 

Malgré les réunions à répétition du Département, les acteurs du Vignoble, et particulièrement les Indignés du tracé, ne lâchent rien. Ils n’acceptent pas le tracé retenu qui impacte des vignes et des terres bio.

                           

Forte de ses cinq cents adhérents, l’association des Indignés du tra­cé, créée en raison du projet dépar­temental d’un axe structurant est- ouest, au sud de la métropole nan­taise, ne lâche rien. Les adhérents sont résolus à aller jusqu’au bout pour que cette liaison entre Ancenis et Clisson, déjà ramenée de 2 X 2 voies à 2 X 1 voie, ne soit finalement qu’un projet de contournement des villes impactées, et non une nouvelle route.

Parmi leurs adhérents, Michel Mé­nager, et son exploitation bio  de la Parentière, à Vallet, n’est pas le cas le moins épineux. À tel point, que sur le retour de courrier du ministère de l’Agriculture, si Stéphane Le Foll disait approuver le fuseau E1D (sur sept fuseaux), il n’omettait pas de prévenir les élus pour ne pas détruire cette exploitation. « Son courrier n’est pas clair, et apparaît complè­tement utopique ! s’exclame l'agri­culteur. Quelle que soit la part de terrain préemptée, il sait que l’on ne peut exploiter à moins de 300 m, en raison de pollution routière, et sur la partie restante (s’il en reste), on me retirera la mention bio. C’est du gâchis, quand on sait le temps qu’il faut pour l’obtenir (trois ans mini­mum). Surtout que cela fait trois décennies que ces terres sont ex­ploitées en agriculture biologique, autant viticole que légumière. >>

Deuxième préemption en six ans

Ce n’est pas la première fois que Michel Ménager se voit confisquer des terres. « Déjà, en 2009, alors que les tracés n’étaient pas encore définis, la Safer nous avait pris de force 25 ha, pour faire une réserve foncière. Mon fils Guillaume, tech­nicien en bio, avait dû aller voir ailleurs pour travailler, alors qu’il était appelé à prendre ma place. Aujourd’hui, j’ai réussi à reconsti­tuer mes 25 ha (un tiers proprié­taire, deux tiers en fermage) et on veut m’enlever le reste. C’est hors de question. La route, telle qu’elle est présentée, ne se fera pas. On ne se laissera pas faire. »

L’agriculteur ne comprend pas. Pourtant, la loi d’Avenir, prônée par Stéphane Le Foll, défend et protège l’agriculture bio. Alors, pourquoi va­lider un fuseau aussi impactant ? Pour Régis Fraslin, président des In­dignés, c’est incompréhensible, car les quatre tracés plus à l’est, sont moins gourmands en superficies : de 9,1 ha à 14,8 ha, alors que le E1D ôte 16,6 ha de terre.

C’est peut-être la longueur de route de ce tracé (9,4 km) qui domine dans l’esprit des conseillers généraux, car c'est le plus court, donc, probable­ment, le moins cher. Car si le projet initial était chiffré à 90 millions d’euros, aujourd’hui, après tous ces ater­moiements, personne ne se risque à avancer un chiffre. Un dossier de­venu important et encombrant, qui n’est pas sans rappeler celui de l’aé­roport pour le nord-Loire, hormis ses débordements.

Dans l’immédiat, les Indignés ont écrit au ministre de l’Agriculture, pour demander des éclaircissements ;

à Ségolène Royal, pour dénoncer cette destruction environnementale. « Si cela ne suffit pas, ajoute Ré­gis Fraslin, on s’entourera d’avo­cats pour défendre nos droits et la loi, qui est autant d’utilité publique qu’une route. S’il le faut, on alerte­ra encore plus de médias afin d’ap­puyer sur un simple contournement des communes sur le parcours. En tout cas, elle n’est pas prête de voir le jour, cette route. » Le mot de la fin pour l’agriculteur bio : « S’ils ne veulent pas reculer dans leur projet, nous, on avancera. »

Michel FRISSONG.

 

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 17:04

Vallet sans nuisances faisait également partie de la déléga­tion d'associations qui a parti­cipé à la réunion au conseil général le vendredi 24 octobre au sujet du projet de route Clisson-Ancenis, deuxième partie du fuseau plus large A83-Ancenis. Le courrier du ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll lui a aussi été remis. "Cette réponse tient compte de nos observations, indique Bernard Larraillet, président. Cepen­dant, des retouches devront être effectuées. Une exploita­tion en agriculture biologi­que pose problème. Le tracé pourrait être revu en consé­quence, pour épargner cette dernière. Notre association place en priorité le respect des riverains. Nous espérons donc que les modifications de tracé apportées ne se tra­duiront pas par davantage de maisons touchées que les pré­cédents".

                                  "Pas d'alternative à ce projet"

 

La structure a rappelé qu’il n'y a pas d'alternative à ce pro­jet, puisque "six projets de petits contournements ont été essayés à Vallet sans suc­cès pendant 20 ans, entre 1985 et 2005". Vallet sans nuisances ajoute que "d'autres avaient aussi été essayés dans les années 90 à Mouzillon, La Boissière-du- Doré et Saint-Laurent-des- Autels sans aboutir non plus”. L'association s'est per­mis de rappeler les conclu­sions de l'enquête publique de 1999, "qui condamnait le principe.

La structure a rappelé qu’il n'y a pas d'alternative à ce pro­jet, puisque "six projets de petits contournements ont été essayés à Vallet sans suc­cès pendant 20 ans, entre 1985 et 2005". Vallet sans nuisances ajoute que "d'autres avaient aussi été essayés dans les années 90 à Mouzillon, La Boissière-du- Doré et Saint-Laurent-des- Autels sans aboutir non plus”. 

 

L'ASIM et d'autres organisations pensent et se mobilisent pour la réalisation de déviations locales.

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