Pas de fonds pour ce Projet déclaré d'utilité publique en 2009 - Pour celui du projet entre Ancenis et Clisson, que faut-il en attendre? Pourquoi refuser d'étudier l'amélioration de la voie actuelle, moins couteuse avec un financement qui peut-être progressif et réalisable sans l'opposition des organisations professionelles agricoles ?
Trafic sur le périph’: + 13,1 % en huit ans |
Trafic Moyen Journalier Annuel, source DIRO (Direction interdéparte- mentais des routes, en charge de la gestion du périphérique nantais)
Au centre : halte au flot de voitures
Le Centre Nantes Métropole veut créer une zone à trafic limité. Comment ? En limitant considérablement la circulation automobile à Graslin et en la tarissant presque entièrement sur le cours des 50 -Otages.
Cours des 50-0tages. Autrefois, la rivière l’Erdre y coulait Aujourd’hui le cours charrie en moyenne par jour 10 000 véhicules. À partir de juillet 2012, le conducteur tout-venant ne pourra plus prendre le cours dans toute sa longueur : en partant de la place du Port-Communeau, il sera arrêté à hauteur de la place de l’Écluse (entrée du parking de la tour Bretagne) et n'aura plùs le droit d’aller plus loin. Toutefois, les transports en commun, les riverains et bien entendu les véhicules prioritaires pourront poursuivre leur chemin. Il n’y aura pas de bornes, comme pour les rues piétonnes, mais simplement un panneau d’interdiction. Les vélos enfin seront les rois sur cette artère puisqu'une piste cyclable centrale dort y être créée.
Place Graslin. Actuellement, elle
fonctionne comme un grand carrefour avec 20 000 véhicules par jour (il y en avait 25 000 avant la piéton- nisation de la fameuse rue Crébillon) En 2013, elle sera entièrement rénovée. Avec la volonté de donner la priorité aux piétons, vélos et aux transports en commun. Les voitures n’en seront pas complètement chassées, mais elles ne pourront plus traverser la place qu’en venant du nord pour filer vers le sud. de la rue Ra cine à la rue Lattre de Tassigny. Di coup, on ne devrait pas compter plus de 8 000 véhicules par jour en sep tembre 2013.
Reste à savoir par où les automo bilistes qui s'acharnent à prendn leurs véhicules passeront. À l'oues ils pourront emprunter les rues Def cartes, Geslin et Rosière-d'Artois actuellement en sens unique mai qui deviendront à double sens. Et l’est ? Il y a bien la rue de Strasbourg mais elle est déjà très encombrée. I grand tour s'impose.
Philippe GAMBERT.
57 % C’est la part de la voiture particulière pour les déplacements dans les communes de l'agglo nantaise (selon une enquête Insee de 2008). La marche à pied représente 24 %, les transports collectifs 15 %, les deux-roues 4 %.
Nous avons pu remarquer que le CG44 nous a répondu plus rapidement qu'à l'accoutumé. D'autre part il nous a fourni un document interessant: L'enquête Origine / Destination. Merci à lui.
Nouveau Pont sur la Loire: le débat relancé
Faut-il de nouveaux franchissements. Et où? Quatre scénarios existent dont un vraiment sur les rails. Une nouvelle étude de l'Etat permettra peut-êtr de clarifier un dossier où chacun va en ordre dispersé.
Faut-il un nouveau pont sur la Loire ?
Oui et d’urgence disent les automobilistes pestant les jours de bouchon. Notamment sur le pont de Chevire qui enregistre jusqu'à 110 000 passages quotidiens. De quoi être saturé. Construire de nouveaux ponts ? Surtout pas disent ceux qui redoutent le phénomène d’étalement urbain qu’ils entraînent. Entre les deux, beaucoup jugent urgent de fluidifier le périphérique nantais. 85 à 90 % des usages actuels se limitent à des déplacements intra-agglomération nantaise loin de la mission d’axe interrégional...
En amont, un projet tient déjà la route
Quatre scénarios de franchissement sont actuellement dans les tuyaux. Le premier : un pont entre Liré et Ancenis. Le deuxième : entre le pont de Chevire et le Pont Anne- de-Bretagne à Nantes. Le troisième : un franchissement avec une fonction équivalente au précédent mais à Indre. Le quatrième : un pont à hauteur de Paimboeuf-Savenay: De tous, le premier cité s’avère le projet le plus avancé. Différentes propositions de tracé sont à l’étude à l’initiative des maîtres d’ouvrage concernes, les départements du Maine- et-Loire et de ia Loire-Atlantique. Le dossier s'avère toutefois complexe avec des contraintes environnementales sur la rive sud. L’échéance raisonnable ne serait pas avant dix ans...
En aval, l’hypothèse qui patine...
Dans le nord-ouest de la Vendée et en Pays de Retz, le lobbying va bon train pour réclamer un nouveau franchissement dans la partie estuaire. Deux arguments sont mis en avant : la circulation difficile et le mauvais état du pont de Saint-Nazaire. Une pétition a été transmise au Président de la République. L’État, qui ne voit pas là d’intérêt national, a seulement inscrit le franchissement dans le Schéma national des infrastructures de transports « au titre d’un projet porté par les collectivités locales qu’il faut promouvoir ». Un petit geste, sans bourse délier pour l’instant, sachant que la facture s’établirait à 580 millions d’euros pour un pont et 780 pour un tunnel... Le département de Loire-Atlantique n’entend pas prendre la main... Il fait valoir qu’il a grandement amélioré la circulation avec un nouveau système de gestion du trafic. Il vient aussi de voter 60 millions pour engager de gros travaux d’entretien de l’ouvrage.
Des études qui vont bon train
Autre beau geste en direction des habitants du sud, celui de François Fillon. Il a demandé d’examiner toutes les améliorations et aménagements à même d’assurer une desserte optimisée pour le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le champ de la réflexion vient être élargi. La Région des Pays de la Loire, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan ont été invités à participer à une étude prospective. Une de plus...
La balle dans la métropole nantaise
L’agglomération n’est pas en reste question nouveaux ponts. Elle étudie un nouveau franchissement à l’ouest (deuxième scénario). La vocation est clairement intra-urbaine. Toutes les solutions, pont levant comme à Bordeaux ou transbordeur, sont sur la table. Le département de Vendée tente de s’inviter dans la discussion. À sa façon. Fin novembre il a organisé un grand show à Challans en présence de Thierry Mariani, ministre des Transports. L’occasion de repousser à plus tard l’hypothèse d’un pont à hauteur de Paimbœuf. Le ministre aura seulement proposé une nouvelle réunion courant janvier. Bruno RETAILLEAU, président du conseil général de Vendée a exprimé sa préférence pour le scénario 3, un pont à hauteur d’Indre. En l’absence de représentants de la métropole nantaise... qu’on avait oublié d’inviter.
Thierry BALLU
La société civile est un reservoir de pensées.Elle dispose de compétences et peut, par ses actions locales, nourrir le débat démocratique à l'intérieur du Syndicat mixte
La construction des premiers accès routiers devrait débuter fin 2012. Rien n'est annoncé par le CG44!